Le guide de la conspiration mondiale by David Icke

Auteur:David Icke [Icke, David]
La langue: fra
Format: epub
Tags: complotisme, icke, conspiration, manipulation, Crise, globalisation, nouveaux
Éditeur: Macro Editions

… le plan, approuvé de la main du président du Comité et par l’ensemble des chefs des états-majors interarmées, en appelait à massacrer des innocents dans les rues des villes américaines ; à couler en haute mer les bateaux de réfugiés fuyant Cuba ; à déclencher une vague de terrorisme destructeur au cœur de Washington, de Miami et en d’autres points. Des gens seraient accusés d’attentats à la bombe qu’ils n’auraient pas commis ; des avions seraient détournés. Par le biais de fausses preuves, Castro supporterait la paternité de tous les événements, de quoi donner à Lemnitzer et à sa cabale le prétexte d’une guerre justifiée, comme celui d’un soutien public et international.

Le plan visait à susciter une telle haine à l’encontre de Cuba au sein des États-Unis que la population approuverait l’invasion, et même, l’exigerait. On avait prévu l’explosion de pains de plastic, l’arrestation d’agents cubains, la diffusion de documents préalablement concoctés qui montraient l’implication fallacieuse de Cuba. L’opération avait planifié des attaques contre la base désormais discréditée de Guantanamo Bay à Cuba, là où, depuis l’invasion de l’Afghanistan, le « pays de la liberté » laisse croupir en prison des « terroristes » sans jugement ni charges, dans des conditions de vie indignes et inhumaines. Lesdites attaques contre la base eussent été attribuées, pareillement, à Castro. Les documents mentionnent « une série d’incidents soigneusement coordonnés […] à l’intérieur et aux alentours de Guantanamo afin qu’ils revêtent l’allure des méthodes typiques des forces cubaines hostiles ». Un mémorandum du 27 juillet 1962 souligne que l’opération se traduirait par un monceau de victimes tant cubaines qu’américaines. Les techniques utilisées incluaient : l’amorçage de l’opération par la création de rumeurs ; le recours à une radio clandestine ; le débarquement de Cubains alliés en uniforme « à l’intérieur du périmètre » pour mettre en scène des « attaques » de la base ; la capture de « saboteurs » cubains (alliés) à l’intérieur de la base ; le déclenchement d’échauffourées aux abords de l’entrée principale de la base par l’entremise de Cubains complices ; l’explosion de munitions au sein de la base et le déclenchement de tirs de riposte ; l’incendie des avions dans la base et l’accusation de Castro ; le déversement d’obus de mortier dans le périmètre ; la capture de groupes d’assaut venus par la mer ou en provenance de Guantanamo City ; la capture d’un groupe de miliciens en flagrant délit de pillage de la base dans la perspective du sabotage d’un bâtiment dans le port ; le coulage d’un navire à l’entrée du port ; l’explosion d’un vaisseau sans personne à bord dans les eaux cubaines pour en faire porter la responsabilité sur l’armée de l’air cubaine venue bien sûr en reconnaissance ; la publication de listes de victimes dans les médias américains pour soulever l’opinion contre Cuba ; et puis… à déguster pour la fin : « L’organisation de funérailles pour les victimes simulées ».

Les mémos Northwoods prévoyaient en outre l’utilisation d’avions camouflés en MIG

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